Pour que parents et adolescents ne se murent pas dans le silence

Pour que parents et adolescents ne se murent pas dans le silence

Par Dans Revue de presse, Tous Le 21 avril 2010


Parce qu’entre 13 et 17 ans, il est parfois difficile de se tourner vers ses parents, parce que l’éducation sexuelle n’est peu ou pas abordée au collège, les adolescents s’appuient aujourd’hui souvent sur Internet pour trouver des réponses à leurs questions. Pourtant, un certain nombre d’informations y sont parfois erronées.

Suite à ce constat, un groupe de parents a demandé à l’association Solidarité Grignols de travailler sur ce thème. Brigitte Sessacq, conseillère conjugale à Langon, et David Lusseau, du Réseau éducation sexualité sida, sont donc venus jeudi discuter avec les parents lors d’un premier « café rencontre ».

Face au virus du sidaAprès un premier échange permettant à chacune des mamans d’échanger sur la façon d’aborder ces questions, un diaporama a été présenté sous forme de quiz. Les questions ont été formulées à partir de celles d’adolescents, dans des rencontres similaires. Elles ont permis de voir que certaines questions, évidentes pour les adultes, ne le sont pas pour les jeunes.

Certains adultes ignorent par exemple qu’il est nécessaire d’aller à l’hôpital après un rapport non protégé à risque, pour y suivre un traitement préventif contre le sida… L’échange qui a suivi a permis de faire passer un message essentiel : dès 13 ans, il faut bien sûr être à l’écoute des enfants (ou petits-enfants), sans jamais être intrusif, car c’est une affaire de confiance mutuelle.

Rencontres avec les jeunesPendant les vacances de printemps, ce sont les jeunes de 13 à 17 ans qui seront réunis autour d’un café, d’un jus de fruits, de quelques gâteaux et de jeux. Sans leurs parents, afin que leur parole puisse être libre. L’enjeu est de taille car, concernant le sida qui reste la maladie sexuellement transmissible la plus dangereuse, il faut accepter les chiffres qui placent l’Aquitaine parmi les régions les plus exposées au virus (fêtes alcoolisées, lieux de vacances…) et que, si le VIH est majoritairement le fait des 30/50 ans, ceux qui ont fait les frais de l’arrivée du virus dans une population non informée, ce sont bien les jeunes.

Rencontre des 13-17 ans le jeudi 22 avril, dès 14 heures, au local de l’association, rue des Écoles. Les 18-25 ans seront reçus le mardi 25 mai, aux mêmes heures.


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